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LES PRINCESSES D’AMOUR

laisser vivre, riches et paisibles, tout à leur rêve.

Yamato, en marchant lentement à côté du prince, lui expliquait la cause et le but de sa visite, et comment elle n’avait même plus de but, puisque la famille d’Ako était éteinte.

Distraitement le daïmio l’écoutait, s’arrêtant pour cueillir des fleurs.

Oï-Kantaro s’émerveillait de la beauté du parc, des perspectives bleues, des ponts légers, de laque rouge, s’arrondissant au-dessus de claires rivières, sur lesquelles voguaient des milliers d’oiseaux merveilleux.

On monta vers une véranda, puis on entra dans la fraîche pénombre d’une salle, où l’on s’accroupit sur des carreaux ouatés, en velours brodé.