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LES PRINCESSES D’AMOUR

fauteuils et, sur les chaises, on perd l’équilibre.

Yamato expliqua que l’on devait s’asseoir, les jambes pendantes, ce qui surprit beaucoup le prince.

— Cela fait enfler les pieds et doit être très malsain, dit-il.

Puis il se tut, réfléchissant à l’histoire de la petite fille volée, qui n’éveillait en lui aucun souvenir. Mais n’avait-il pas acheté, avec le château, tous les serviteurs qu’il contenait ? beaucoup devaient vivre encore, contemporains de l’incendie. Il appela son intendant, qui ne sourcilla pas, devant l’ordre, étrange, d’amener devant le prince tous les vieux et toutes les vieilles, qui servaient dans le domaine.

On vit arriver bientôt, par petits