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LES PRINCESSES D’AMOUR

On pénétra dans le vestibule, entre deux rangs de serviteurs, prosternés sur le passage du prince. Derrière lui, Yamato leur jeta de l’argent.

— Ici, nous vous quittons, cher seigneur, dit-il. L’Oiseau-Fleur ne veut, à ce qu’il paraît, recevoir que vous.

La Cigogne-Danseuse souleva une portière de satin brodé et elle entra, avec Yamato et les servantes, dans une salle du rez-de-chaussée, tandis que d’autres jeunes filles, extrêmement jolies, vêtues comme de beaux papillons, entraînaient le prince vers l’escalier et de nouveau lui ôtaient ses chaussures.

Pour les remplacer, elles apportèrent les sandales, que l’on nomme : fucouzori ; si difficiles à porter pour ceux qui n’en ont pas l’habitude, car elles ne tiennent