Page:Gautier - Les Roues innocents.djvu/141

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UN CAS


DE RUPTURE


Figurez-vous, cher lecteur, que je suis en prison. Tranquillisez-vous, je ne vous demanderai pas de venir m’y voir ; cependant je suis en prison, véritablement : la maison a des murs noirs, les portes ont des verrous, les fenêtres ont des grilles, ou plutôt les grilles ont des fenêtres. Il y a un préau, il y a un parloir, il y a des sentinelles, il y a un drapeau, il y a des cellules, il y a même des prisonniers ; mais il n’y a ni l’humidité qui paralysait Latude, ce qui ne l’empêchait