Page:Gautier - Lettre à la présidente, voyage en Italie. 1850.djvu/11

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Oh ! que volontiers, céleste cul, qui m’apparus entre quatre chandelles, j’aurais déployé, en ta faveur, une des quatorze redingotes, objet de l’inquiétude de Louis(2) qui les change de place à chaque instant !

La nuit suivante, Dom Jacquemart de Bandeliroide, préoccupé de ce cul blanc voltigeant sur le bleu du ciel, me fit rêver que j’étais Brindeau, du Théâtre français, et, qu’avec l’habileté au bilboquet qui caractérise ce pédéraste grassouillard, je recevais, sur une pine en buis, la petite danseuse, attachée, par la ceinture, à une ficelle. La fausse-couche marécageuse et géographique, qui devait résulter de ces fantasmagories nocturnes, n’eut pas lieu, parce que le vilebrequin d’amour me terebrait le nombril avec tant de force que l’angoisse m’éveilla, mon rêve m’ayant transformé en planche à bouteilles, sur l’établi d’un menuisier. Louis plaqua lâ-