le pont de bateaux qui s’ouvrait. Nous étions à Dusseldorf, où nous devions prendre le bateau de Rotterdam.
Débarqué de la Concordia devant le quai de Dusseldorf, nous nous transbordâmes tout de suite sur le Kœnig, dampfschiff de corpulence respectable, croyant qu’il allait partir à l’instant même ; mais le Kœnig était en chargement, et sur des traîneaux à roulettes arrivaient, de minute en minute, des caisses, des tonnes, des colis de toute sorte ; le pont s’encombrait de la proue à la poupe à ne plus pouvoir y circuler, et toujours de nouvelles marchandises s’empilaient, et les petits wagons allaient du navire à la rive et de la rive au navire, rapportant des balles ficelées, des barriques, des paquets pesants et volumineux. Le bateau, surchargé, s’enfonçait d’une façon inquiétante ; déjà