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Chapitre XV

LA SCIENCE

L’éducation de Parvati était commencée, à son grand chagrin et au mien ; pendant de longues heures, il fallait écouter les brahmanes, au lieu de jouer avec moi, ou d’aller haranguer les joyeux gamins de la ville. La musique, la danse, l’écriture, la poésie ! tout cela était terrible et j’entendais ma bien-aimée pleurer, pousser des cris, trépigner au milieu de ses maîtres, respectueux mais sévères.

Je restais à la porte de la salle d’étude, impuissant, la tête basse, répondant par des gémissements aux révoltes rageuses de l’élève indocile.

Parfois elle s’échappait tout en larmes, s’élançait vers moi, entourait ma trompe de ses petits bras en me criant :