en forme de façades, versaient l’eau par des mascarons tragiques et comiques, au large rictus de bronze, dans une cuve de porphyre et dans un tombeau romain dont le bas-relief mutilé représentait une bacchanale.
Au delà, par-dessus les murailles, on apercevait vers le bord de l’horizon la ferme découpure du mont Soracte, brillanté de quelques touches de neige.
III
La nuit commençait à descendre et l’obscurité faisait briller sur la façade du palais quelques fenêtres d’un éclat rougeâtre. La villa, comme on eût pu le croire, n’était pas inhabitée ; elle avait, chose étonnante, d’autres hôtes que les rats, les araignées, les chauves-souris et les terreurs nocturnes.
Des voitures suivaient l’allée de cyprès où leurs lanternes scintillaient comme