Page:Gautier - Portraits du XIXe siècle, Poëtes et romanciers.djvu/290

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vôtres. Vous n’auriez pas été si énergiquement chrétien en des contes qui ne ressemblent nullement à ceux de Voltaire. Votre temps a souvent aimé la Vérité, et a eu de généreuses aspirations vers la Lumière. Vous avez eu tort de ne jamais le reconnaître, et nous vous le disons avec un certain regret d’avoir à vous le dire.

… Et maintenant, il faut laisser cette figure charmante et abandonner à sa destinée ce portrait dont le peintre n’est pas satisfait. La physionomie d’Ourliac est tellement complexe, tellement mobile, qu’il faut avec lui désespérer de la ressemblance. Telle est la physionomie des enfants : les photographes, les peintres vulgaires, essayent en vain d’en rendre le charme trop remuant : ces délicieux petits visages ne devraient jamais être peints que par d’illustres pinceaux.