entonnent le chant par lequel Hans Sachs a salué Luther et l’aurore de la réformation :
Éveille-toi, le jour se lève ;
Une voix des taillis s’élève ;
Du rossignol j’entends les chants :
Ils résonnent de cime en cime,
Dans les vallons et dans les champs.
À l’occident, la nuit s’abîme,
L’aube rouge à l’orient luit
Et le triste nuage fuit.
Rien ne peut donner une idée de la puissance de ce morceau qui semble contenir toutes les aspirations de l’homme vers la liberté.
Le concours commence : Beckmesser, qui n’a rien compris à la poésie de Walther, la scande à sa manière et la chante sur les motifs grotesques de sa sérénade. Il s’embrouille si bien que la foule, d’abord surprise, part bientôt d’un vaste éclat de rire.
— Après tout, dit le chanteur dépité, les