sage le vol tournoyant de l’oiseau au-dessus du lac lorsqu’une flèche fut lancée.
De nouveaux écuyers amènent Parsifal.
— Voici, voici celui qui a tiré.
— Est-ce toi qui as tué le cygne ? demande le vieillard.
— Certes ! s’écrie Parsifal, j’atteins au vol tout ce qui vole.
— Méfait inouï ; tu as pu commettre un meurtre, ici, dans ce bois sacré dont la paix t’environnait ? les bêtes familières ne s’approchaient-elles pas de toi, douces et caressantes ? Que t’avait fait ce cygne fidèle ? c’était un ami pour nous… qu’est-il maintenant pour toi ? Vois le plumage de neige taché de sang ; vois les ailes pendantes, le regard mourant… As-tu conscience de ta faute ?
— Je ne savais pas, dit Parsifal très troublé.
Et, violemment, il brise son arc.
On l’interroge. D’où vient-il ? quel test son nom ? qui l’envoie ? le jeune homme ne sait rien de tout cela : il ignore même s’il a un nom.