commun, chez lui, avec cette philanthropie banale si fréquente et, la plupart du temps, seulement théorique. C’est un Français, le comte de Gobineau, qui a dit de Wagner : « Il ne pourra jamais être complètement heureux, car il y aura toujours autour de lui quelqu’un dont il devra partager la peine. »
Je lui demandai un jour s’il avait quelque projet sur l’avenir de son fils, alors nouveau-né.
— J’ai l’ambition, d’abord, me dit-il de lui assurer un très modeste revenu qui le rende indépendant, afin qu’il soit à l’abri de ces tracas misérables dont j’ai si cruellement souffert ; puis, je veux qu’il sache un peu de chirurgie, assez pour pouvoir porter secours à un blessé, faire un premier pansement. J’ai été si souvent désolé de mon impuissance, quand un accident se produisait devant moi, que je veux ainsi lui éviter cette peine-là ; en dehors de cela, je le laisserai tout à fait libre.
Madame Wagner me raconta que la composition des Maîtres Chanteurs avait été