son adversaire et préférant la mort au déshonneur, relève le gant et soutient l’accusation.
Le chevalier s’approche alors d’Elsa ravie en extase, et lui dit d’une voix douce et grave : « Si je remporte la victoire, veux-tu que je sois ton époux !… Il faudrait alors me promettre solennellement que jamais tu ne chercheras à savoir de quelles contrées j’arrive, ni quel est mon nom et ma nature. » — « Mon bouclier, mon ange, mon sauveur ! s’écrie Elsa, toi qui me défends dans ma détresse, comment ne garderai-je pas fidèlement la loi que tu m’imposes ?… » — « Elsa, je t’aime !… » murmure l’inconnu avec une ineffable tendresse.
Le roi bénit les armes et le combat commerce. Le chevalier a facilement raison de son adversaire auquel il fait grâce de la vie ; l’innocence d’Elsa est proclamée par tout le peuple dans un hymne de joie triomphale.
Mais la femme de Telramund, Ortrude, fille du roi des Frisons, qui ambitionne le