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Page:Gautier - Théâtre, Charpentier, 1882.djvu/80

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CÉLINDE.

Tu trouves ?

FLORINE.

Ce n’est pas comme cette Rosimène, avec son teint bis et sa nuque jaune ! Je voudrais avoir l’argent qu’elle dépense en blanc de perles et en céruse.

CÉLINDE.

J’entends les sabots de Suzon qui accourt en toute hâte. Il faut qu’il y ait quelque chose d’extraordinaire.

Entre Suzon.
SUZON.

Madame, faites excuse d’entrer comme ça tout droit, sans dire gare, dans votre belle chambre comme dans une étable à pourceaux. Il y a là un beau mossieu qui voudrait parler à vous.

FLORINE.

Fais entrer le beau monsieur.

CÉLINDE.

Non ! non !…

FLORINE.

Cela nous amusera. — Je serais si contente d’apercevoir un visage humain !


Scène VII

CÉLINDE, FLORINE, LE DUC.
CÉLINDE.

Ciel ! le duc !

FLORINE.

Monseigneur ! quoi ! c’est vous ?

LE DUC.

Moi-même,… charmante sauvage, je vous trouve enfin l