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Dafné.
Tout est prêt.
Georges.
Que j’attends au salon qu’il fasse jour chez elle.
Scène II
GEORGES, PAUL.
Paul.
Personne ! — Un vrai palais des contes de Perrault,
Et je vais d’un baiser éveiller en sursaut,
Dans la tour où l’enchaîne un sommeil léthargique,
Le belle au bois dormant de ce logis magique.
Diable ! quelqu’un !
Georges.
Que faites-vous ici, monsieur ? Parlez, mordieu !
Paul.
Oui, mais n’étranglez pas l’orateur dès l’exorde.
Tiens ! Georges !
Georges.
En paletot, couleur de muraille. — Chez qui,
Par cette ascension de madame Saqui,
Croyais-tu pénétrer ? — Toujours trop prompt à naître,
Gageons que ton amour s’est trompé de fenêtre.
Paul.
Tu sauras tout. — Ta main !
Georges.
Mes bras te sont ouverts.