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Scène VI.
Une rue.
SATANAS, en marchand.
Mes belles demoiselles, daignez jeter les yeux sur mu boutique ; elle est on ne peut mieux fournie. Voulez-vous des rubans, du point de Venise, du satin du Levant, des miroirs de poches en pur cristal ? voulez-vous du lait virginal, de l’essence de roses ? Celle-ci est véritable, elle vient de Constantinople directement ; c’est un renégat qui me l’a vendue.
BLANCHEFLOR.
Nous verrons en revenant de la messe.
MIZAEL, qui la regarde d’en haut.
Bien répondu, Blancheflor.
SATANAS.
Ceci dérange mes projets ; il faut qu’elles man-