Page:Gautier Siraudin - Un voyage en Espagne.djvu/102

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     Qu’ils partent de ces lieux,
Sans plus tarder, qu’ils retournent en France.
    Cette douce espérance
    Comblera tous nos vœux.
        Soyez heureux
    Et partez de ces lieux.

RENIFLARD, au public.

Moment tardif ! peut-être, heure trois fois bénie,
Le tour est fait, voilà notre farce finie.
C’est à ton tour, Public, de te montrer charmant.
Nous avons débité nos rôles couramment,
Chanté juste, à peu près nos couplets de facture,
Et déployé les dons que nous fit la nature.
Ne vas pas, te livrant à ton esprit railleur,
Malgré ta probité, siffler comme un voleur !
Pourquoi siffler ? ton chien n’a pas perdu ta piste,
Tu n’instruis pas d’oiseaux, tu n’es pas machiniste.
Ce vaudeville en vaut un autre aussi mauvais.
Laisse donc sur nos fronts tomber la toile en paix ;
Que Reniflard, perdu dans ce pays d’Espagne,
Sur sa route ait au moins quelqu’un qui l’accompagne ;
Donne, sans peur de duel, une claque aux acteurs,
Et daigne pardonner les fautes des auteurs.


REPRISE DU CHŒUR.


FIN.