Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/126

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emmena son neveu et Casimir. Madame Duperay qui craignait que la présence de Léon ne me fît oublier de porter la robe qu’elle m’avait fait faire, parla tout bas à mon oncle en me regardant. Il m’appela et m’ordonna de suivre madame Duperay qui avait quelque chose à me dire de sa part. Nous sortîmes, Rose vint avec nous par curiosité, et je fus obligée, malgré moi, de me parer de ce présent, ouvrage d’une amie qui allait devenir ma belle-sœur. Quand nous rentrâmes dans le salon, Léon était de retour avec son ami et sa tante. Mon oncle dit à cette dernière : « Faites donc votre compliment à Albertine, voilà la robe brodée que lui a donnée ce matin madame Duperay ; Adrien en a fait le dessin. » Chacun s’empressa d’ad-