Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/125

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aidées par les hommes qui se trouvaient auprès d’elles. Quand ce fut à mon tour, Léon me donna la main, marchant avec beaucoup de précaution pour ne pas trop agiter le bateau ; mais, au moment d’en sortir, je fis un faux pas, et mon pied se prit dans les cordages. Mes regards lui apprirent mon embarras, il me soutint d’une main, et de l’autre dégagea le pied que je ne pouvais retirer. Alors, il me souleva hors du bateau, et Adrien se trouva là pour me recevoir et me conduire près de madame Duperay qui s’impatientait de tout ce qui m’arrivait ce jour-là. Léon s’éloigna pour aller donner le bras à sa tante, et nous rentrâmes dans le salon.

Chacun se sépara pour songer à sa toilette. Madame de Genissieux