Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/169

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mations. — Vous voyez, continua madame Denis, notre hôtesse, qu’il vous sera désormais impossible de vivre comme des solitaires. Je vous engage, pour faire taire les indiscrets, à recevoir la visite de deux dames très-respectables, logées comme vous dans ma maison. Elles désirent vous connaître et vous en serez contentes.

Henriette éprouva tant d’humeur en écoutant les propos de madame Denis, qu’elle fut au moment de prendre le parti de retourner à Saint-Marcel ; mais réfléchissant que les eaux lui étaient impérieusement ordonnées, et qu’elle ne serait point forcée à voir long-temps ceux qui l’importuneraient, elle se détermina, sur l’avis de madame Denis, à recevoir ses voisines, dont elle lui