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disait tant de bien, et la pria de lui dire leurs noms. L’une était madame de Courcel, riche propriétaire des environs, qui venait aux eaux depuis dix ans ; l’autre, arrivée avec elle, était sans doute sa parente.

Madame Denis s’empressa d’aller avertir les deux dames que nous serions charmées de les recevoir. Elle s’applaudit d’avoir usé d’un stratagème qui, en nous faisant connaître ces deux femmes respectables, détruisait les mauvaises impressions qui pouvaient rejaillir sur une maison avantageusement connue pour n’avoir jamais logé que des gens comme il faut.

Ces dames vinrent nous voir dans la matinée. Elles étaient accompagnées d’une très-jeune personne, que je jugeai être la fille de madame de