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CHAPITRE II.
La figure de mon oncle était décomposée ; mais, à travers son mécontentement, on voyait l’empreinte de la douleur et du chagrin.
J’en fus si touchée que, sans savoir ce que je faisais, je me précipitai à ses genoux, et versant un torrent de larmes je ne pus proférer que ces paroles : « Mon cher oncle, pardonnez-lui, pardonnez-nous ! — Se marier sans mon consentement ! Se marier après avoir lu ma lettre ! Relevez-vous, Albertine, me dit-il d’une voix étouffée, relevez-vous :