Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/83

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bellissait toute ma journée ; enfin je m’occupais de lui, et j’allais en épouser un autre !

Ma future belle-mère ne guérissait point, et M. Desmousseaux attendait le retour d’une santé si chancelante pour célébrer le mariage de son fils.

Mon oncle, contrarié d’attendre, et prévoyant que la malade succomberait, voulait que la noce se fît de son vivant sans cérémonie.

Adrien le désirait vivement, et m’en parlait quelquefois. Je rougissais et répondais toujours : « Votre mère est si mal ! Attendons encore. »

La maladie empira tellement que madame Desmousseaux touchait à ses derniers momens, et qu’elle n’avait plus que quelques heures à vi-