rections, des longueurs, mais on n’y trouvera
jamais des galimatias aussi absurdes et aussi
ridicules, et les éloges de M. d’Alembert en
sont remplis, Quelle femme ( parmi celles
qu’on peut citer) voudroit avoir montré dans
ses écrits aussi peu de goût et de raison ? S il
en est auxquelles on a pu reprocher le manque
de naturel et de clarté, du moins il y a toujours
dans les passages défectueux de leurs livres de
l’esprit, ou quelque chose de brillant qui peut
séduire ; mais les galimatias de 31. d Alembert
sont aussi insipides qu’incompréhensibles, et
il y a de plus dans tous ses éloges un ton doctoral,
une pédanterie, un mélange d hypocrisie
et d’insolence, et une haine pour la Fiance,
un acharnement à dépriser son pays, qui les
rend véritablement odieux. Quand on connoît
toutes les déclamations des philosophes modernes
contre 1 intolérance du gouvernement,
on ne revient pas de son étonnement en lisant
ces éloges, en se représentant M. d’Alembert
disant dans une séance publique :
« Que la place de censeur royal est proprement
un emploi de commis à la douane
des pensées. Que celle place n’est guère plus
agréable, soit pour ceux qui l’exercent, soit
pour ceux qui en souffrent, que le métier