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sans remords ; elle ajoute, pour le décider à fuir :
« Si tu es tout pour moi, mon univers, mon bonheur, le Dieu que j’adore…… si c’est par toi seul que j’existe, et pour toi seul que je respire[1] ; si ce cri de mon cœur qu’il ne m’est plus permis de retenir, t’apprend une foible partie du sentiment qui m’entraine, je ne suis point coupable ; ai-je pu l’empêcher de naître ? suis-je maîtresse de l’anéantir ? dépend-il de moi d’éteindre ce qu’une puissance supérieure allume dans mon sein ? »
On a trouvé ce raisonnement si fort, qu’on l’a employé depuis dans d’autres romans ; on a dit :
…… « Toutes les affections véritables viennent du ciel : peut-il condamner ce qu’il inspire ? »
- ↑ Cette sensible Claire a des enfans.