Page:Genlis - De l influence des femmes sur la litterature t2.djvu/261

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ont peine à se reconnoître ; et c’est dans cet état et sur une tombe que le vertueux jeune homme s’écrie, et sur-le-champ : « Ô mon âme ! livre-toi à ton amant, partage ses transports ; et sur les bornes de la vie où nous touchons l’un et l’autre, goûtons avant de la quitter, cette félicité suprême qui nous attend dans l’éternité. » Frédéric dit : et saisissant Claire… Il est impossible de ne pas supprimer ici huit lignes… Claire, palpitante et à demi-vaincue ; lui dit : La responsabilité de mon crime retombera sur ta tête. Eh bien ! je l’accepte, interrompit-il d’une voix terrible ; il n’est aucun prix dont je ne veuille acheter la possession de Claire ; qu’elle m’appartienne un instant sur la terre, et que le ciel m’écrase pendant l’éternité…

Il faut s’arrêter… Non-seulement une femme, mais un homme qui auroit quelque respect pour le public,