Page:Genlis - De l influence des femmes sur la litterature t2.djvu/273

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un observateur de sang-froid que l’on fait parler ainsi !… Puisse le jeune homme passionné, flottant entre le vice et la vertu, ne jamais lire ce passage !…[1]

Madame Cotin commence ainsi l’avertissement de cet ouvrage :

« J’ai dit dans Malvina, qu’une femme étoit répréhensible lorsqu’elle faisoit imprimer ses productions. »

Si l’auteur n’eût dit que cela, on eût pu lui répondre que cette sentence est étrange dans la bouche d’une femme auteur ; que d’ailleurs on n’est répréhensible, en publiant ses productions, que lorsqu’oubliant les vrais principes de la morale, où a le projet de représenter comme des êtres sublimes et célestes des personnages souillés par des égare-

  1. On avoit fait paroître dans la Bibliothèque des Romans, une partie de ces critiques, lorsque madame Cotin donna cet ouvrage ; elle fit depuis une seconde édition de ce roman, peut-être a-t-elle corrigé quelques passages. On n’a point lu cette seconde édition.