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Page:Genlis - Memoires inedits t1.djvu/11

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La malveillance n’a jamais pu, dans aucun de mes ouvrages, relever un seul mensonge, une seule citation inexacte ; cependant ces ouvrages contiennent beaucoup de critiques ; mais je ne me suis jamais permis d’en faire que pour l’intérêt de la religion et de la morale[1], et j’ai toujours loué de bonne foi, et souvent mes ennemis même, lorsqu’ils ont été irréprochables à cet égard ; on trouvera dans ces mémoires la même droiture et la même impartialité ; ils seront utiles, parce qu’ils seront véridiques, et que l’humeur et le ressentiment n’en auront pas dicté une seule ligne.

C’est à regret que j’ai été forcée dans ces mémoires de rendre compte d’une partie des procédés de feue madame de Montesson, ma

  1. Quoique feu M. Suard ait dit, dans un écrit imprimé, que mon seul talent supérieur était celui de la critique. Si cela est, je puis me flatter de n’avoir jamais abusé de cet unique talent.