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CONTES MORAUX.
LE JOURNALISTE.
Mais, mon cher Busseuil, lisez-le
donc cet extrait, je vous en prie. — Mais,
mon cher Mirval, je l’ai lu, il est fort
injuste, et cela n’a rien de curieux. J’en
lis tous les jours de semblables ; voilà le
genre. — Comment ! un journaliste qui
feint de trouver de mauvais principes
dans l’ouvrage le plus moral ! qui ose se
permettre vaguement cette grave accusation,
sans rien citer ! qui n’emploie
constamment que le ton de l’ironie, ton
qui, dans ce cas, décèle si bien la haine !
enfin, un extrait qui donne l’idée la plus
fausse de l’ouvrage, et qui d’ailleurs est
rempli de réticences perfides et de traits
calomnieux !… — L’ouvrage critiqué
vous intéresse, il est d’un homme que