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l’on avait déjà imprimés à Kilon en 1675 (in-fol.) ; M. Grabe ayant remarqué quelques fautes dans le texte de la grande Apologie, la fit imprimer séparément, en grec et en latin, à Oxford, en 1700 (in-8°), après l’avoir revue et corrigée sur plusieurs manuscrits ; mais il ne l’a pas traduite de nouveau, il s’est servi de la version de Langus. En 1703, Hutchinus fit imprimer en la même forme et en la même ville le Discours contre les Grecs, le Livre de la Monarchie, et la petite Apologie, en grec et en latin, de la version de Langus, avec les notes des savants. En 1722, Styanus-Thirlby fit imprimer à Londres (in-fol.) les deux Apologies et le dialogue contre Tryphon, en grec et en latin, avec des corrections et des notes peu communes.


Éditions latines des œuvres de saint Justin.


Avant toutes ces éditions grecques et latines des ouvrages de saint Justin, on les avait imprimés plusieurs fois seulement en latin, à Paris, chez Dupuis, en 1554 (in-fol.), de la traduction de Perinius. Cette édition ne comprenait que les ouvrages que Robert-Étienne avait imprimés en grec trois ans auparavant ; celle de Gelénius, imprimée à Bâle en 1555, et à Paris en 1565 (in 8°), était plus ample et renfermait tous les ouvrages de saint Justin. Langus en donna encore une nouvelle version, qu’il fit imprimer à Bâle, chez Froben, en 1565 (in-fol.), avec des commentaires de sa façon. Ces deux versions ont trouvé place dans la bibliothèque des Pères : celle de Perinius, au second tome de l’édition de Cologne de l’an 1618 ; celle de Langus, au second volume de l’édition de Lyon de l’an 1677. On a aussi imprimé séparément et en latin quelques ouvrages de saint Justin, comme l’Exhortation aux Grecs, de la traduction de François Pic de la Mirandole, à Bâle, en 1528, 1550, 1569, et parmi les ouvrages de ce prince, en 1507, à Strasbourg, et en 1573 et 1601, à Bâle ; il se trouve aussi dans l’Antidote de Sichardus contre les hérésies, dans le Micropresbyticus, 1550, et dans les Orthodoxographes, 1555, 1569, le Traité contre divers dogmes d’Aristote, à Paris, chez Nivelle, en 1552, et d’autres de ses ouvrages, à Cologne, en 1618.


Éditions françaises, allemandes et anglaises.


Aussitôt que Robert-Étienne eut donné au public les Œuvres de saint Justin en grec, Jean de Maumont les traduisit en français et les fit imprimer à Paris, en 1554 (in-fol.) et en 1559, chez Michel Vascusan : cette dernière édition est plus ample que la première, et fut corrigée tant sur le grec que