Page:Gentil, La chute de l’empire de Rabah, Hachette, 1902.djvu/130

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païens qui les montaient s’étaient enfuis avec sept ; il en restait donc douze, encore étaient-elles tout juste capables de porter deux hommes et trois colis.


blocs de cailloux au pied de la montagne de togbao.

Samba Soumaré me remit une lettre de Bretonnet, datée du 6 juillet[1]. Après une demande du matériel qui lui était nécessaire, il exposait la situation politique telle qu’elle lui apparaissait. Il annonçait que son arrivée avait rendu l’assurance à Gaourang et à son entourage, et me faisait savoir qu’il avait chargé le lieutenant Durand-Autier d’aller porter aux avant-postes de Rabah une lettre déclarant que nous n’avions aucune intention hostile contre ses États. Bretonnet ajoutait qu’il ne croyait pas aux bruits rapportés, que Rabah allait marcher en personne sur Kouno. Néanmoins il réclamait la présence de la compagnie du capitaine Jullien.

Au reçu de cette lettre, le 31 juillet, j’envoyai à M. Pinel, à

  1. Voir Note 6.