Page:Gentil, La chute de l’empire de Rabah, Hachette, 1902.djvu/297

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pour agir au mieux des intérêts de la France soit au Kanem, soit au Ouadaï, soit même avec Rabah, le dominateur du Bornou.

Signé : Rousset.


M. Rousset s’adressait en outre à M. Prins, notre résident au Baguirmi, dans les termes suivants :


Monsieur le Résident,

J’ai l’honneur de vous informer que M. de Béhagle, chef de mission, quittera demain la station du Gribingui, à destination du Baguirmi. Il emmène le surf-boat en fer que vous avez mis à sa disposition, au retour de son dernier voyage avec le Léon-Blot.

M. de Béhagle ayant rejoint le Baguirmi, prendra ses dispositions pour continuer vers le Nord et fera choix de la voie de pénétration qui lui paraîtra la meilleure et la plus sûre. Je n’ai pas qualité pour infirmer non plus que pour atténuer les instructions que M. Gentil peut lui avoir laissées à cet égard. Je lui laisse sa pleine liberté d’action, tout en exprimant le vœu qu’il puisse aller du côté du Kanem.

Dans ces éventualités, M. de Béhagle aura sans doute besoin de recourir à vos bons offices pour obtenir, du sultan Gaourang, des lettres d’introduction, des moyens de transports, etc.

Vous voudrez bien vous mettre à sa disposition et user de toute votre influence en vue de lui faire obtenir satisfaction…

Par lettre de ce jour, je reconnais à M. de Béhagle, en dehors de ma sphère d’action actuelle, un caractère officiel pour agir au mieux des intérêts de la France dans les régions contiguës au Baguirmi.

Signé : Rousset.


En réponse à la lettre à lui adressée par M. Rousset, M. de Béhagle écrivait ce qui suit :


Monsieur l’Administrateur,

Par lettre de ce jour, vous me faites le grand honneur de me