ferrugineux dominant la vallée de la petite rivière M’Bingui, traversée par Maistre un peu plus à l’Ouest, et qu’il donne à tort comme un affluent du Chari, alors qu’elle se jette dans la Kémo qui appartient encore au bassin du Congo. Le nouveau camp qui s’appela Camp des Ungourras, était situé à peine à une soixantaine de kilomètres de Krebedjé. C’était maigre, mais c’était toujours cela d’acquis.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c0/Gentil%2C_La_chute_de_l%E2%80%99empire_de_Rabah%2C_p037.jpg/400px-Gentil%2C_La_chute_de_l%E2%80%99empire_de_Rabah%2C_p037.jpg)
Les derniers arrangements terminés, nous revenons à Krebedjé, où je trouvai Huntzbüchler tout à fait rétabli. Nous n’eûmes plus qu’à attendre avec patience que les chefs Ungourras vinssent nous trouver avec des porteurs. À la date fixée, c’est-à-dire le 11 mai, personne n’était là. Je décidai d’envoyer Huntzbüchler pour occuper le point que j’avais choisi et recruter des porteurs. Il était à peine en route que M’Boué arrivait avec 300 hommes. C’était décidément un brave homme. On les char-