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CHAPITRE XXXVIII.

LE SOLDAT ROI. — § 1.



En disant ces mots, il enfonça violemment dans la table un poinçon qu’il tenait à la main, et s’approchant avec rapidité de la fenêtre donnant sur le quai, il l’ouvrit avec rage, et presque toutes les vitres se brisèrent en frappant contre le mur.

Il regarda, et ayant vu un grenadier en bonnet de police qui s’en allait tranquillement à sa caserne, et sur le point de traverser le pont pour passer de l’autre côté de la Seine, il l’appela vivement. Le grenadier, à cette voix connue, se retourna, et, ôtant son bonnet, il cherchait qui l’avait appelé. Il vit bientôt à la fenêtre l’empereur flamboyant de furie, qui lui cria : « Grenadier, monte ici », et l’empereur donna