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CHAPITRE XLVIII.

SYLLA.



Je l’ai déjà dit : en écrivant cette histoire de Napoléon, je n’ai voulu m’imposer aucune règle, prenant des faits ce qui m’en plaisait, et laissant facilement à l’écart des choses importantes. Conduit par ce même caprice lorsque des faits d’un intérêt moindre arriveront à mon esprit, il se pourra que je les recueille, ne craignant pas de tomber ainsi du sommet au seuil de l’édifice, car je ne me suis pas tracé de marche, et je laisse au hasard le soin de m’apporter des souvenirs.

Jusqu’ici, en effet, je n’ai guère parlé que de ces événements incroyables qui appartiennent à l’empereur seul ; j’ai été comme forcé de le suivre dans ces hauteurs historiques où la pensée s’égare, et maintenant je profiterai du repos du