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grand homme, en racontant dans ce chapitre un événement d’un ordre inférieur.

C’est une conquête aussi, et qui même ne laissa pas de produire une assez grande sensation, quoique son théâtre n’eût pas dépassé les dimensions d’un médiocre in-folio.

Un des plus célèbres conservateurs de la bibliothèque impériale du Vatican, M. Angelo Maio, avait, au travers de vieux palimpsestes, retrouvé et recueilli de nombreux fragments de quelques auteurs anciens ; les poèmes d’Ennius, les histoires philippiques de Trogue Pompée, la République de Cicéron, reparurent ainsi avec d’autres œuvres d’une moindre importance ; aucun ouvrage politique ne se rencontrait dans ces précieuses recherches, si ce n’est un long fragment des ouvrages de l’empereur Julien, car la République de Cicéron, assez médiocre ouvrage d’un écrivain très élégant, mais fort mauvais politique, avait peu éclairé cette matière dans l’antiquité.

Mais une découverte d’un immense intérêt suivit celles dont nous venons de parler ; M. A. Maio, intrépide feuilleteur de vieux livres, retrouva dans un manuscrit in-folio qui lui parut remonter au VIIIe siècle les commentaires ou mémoires de Sylla écrits en grec. Ils étaient