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CHAPITRE XV.

LA CHINE ET LE JAPON.



Tout est singulier dans la Chine, il semble que ce soit un monde à part jeté dans un autre monde ; tout y est particulier, étrange, original. La terre, avec une fécondité inouie, a ses productions, son histoire naturelle, ses mines et ses rivières ne ressemblant à rien dans le reste du globe. Dieu fit pour cette nation une création d’hommes à part dont on ne retrouve en nul autre lieu ni l’organisation physique, ni la couleur cuivrée ; eux-mêmes se sont donné une langue dont les formes n’existent que là, et une écriture encore plus extraordinaire, puisque l’hiéroglyphe de chaque mot y est un signe nouveau. Leur religion, théisme confus et noyé dans une morale vague et étalée, ne tient à aucune autre ;