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CHAPITRE XX.

RETOUR.



Ce retour en Europe fut, comme le reste, une merveille.

Il revenait, le souverain de l’Europe, le vainqueur de l’Asie, le maître des mers, le dominateur du vieux monde, le grand homme, le héros, le demi-dieu, le dieu !

C’était ainsi qu’on le nommait, qu’on le célébrait, qu’on l’adorait.

Il revenait après six années d’absence et d’exploits inouis ; son Europe, veuve de lui depuis si long-temps, le redemandait avec enthousiasme, et la France, sa chère France, bondissait de joie à l’annonce de sa venue.

Je ne sais si l’on peut appeler une marche triomphale les douze journées qui s’écoulèrent depuis son débarquement à Marseille jusqu’à