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CHAPITRE XXXVIII.

CONCILE ŒCUMÉNIQUE.



Il n’était pas douteux que l’empereur ne pensât à signaler son avénement à la monarchie universelle par une solennité aussi merveilleuse que la circonstance qu’elle devait manifester : il voulut un sacre nouveau ; mais comme il exigeait, pour que rien ne manquât à cette pompe, l’assistance de tous les rois de la terre, il retarda l’époque de ce sacre de près d’une année, et la fixa au 20 mars 1828.

Le reste de l’année 1827 s’écoula dans cette satisfaction de paix et de gloire.

Paris, enflammé par la présence de son maître et fier d’être la capitale du monde et la reine des cités, fêta cet hiver par des plaisirs et le luxe, par des joies et des folies enivrantes.

Mais tout-à-coup, au milieu du retentissement des fêtes, la nouvelle d’un concile universel vint occuper tous les esprits.