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Page:Geoffroy - Napoléon et la conquête du monde, 1836.djvu/88

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CHAPITRE XVIII.

PAIX DE 1815.



Tout semblait fini et pacifié en Europe. L’empereur, de retour à Paris, résolut d’employer les loisirs de la paix et l’immensité de ses trésors à l’embellissement de Paris et de la France.

La grande rue Impériale, dont nous avons déjà parlé, était presque achevée.

Une rue semblable, de même largeur et de même magnificence, et coupant à peu près à angle droit la rue Impériale, s’étendit depuis Saint-Denis jusqu’à Montrouge ; elle divisait ainsi la capitale en deux moitiés. Cette rue fut nommée la rue Militaire, parce qu’elle conduisait en effet aux deux routes militaires du midi et du nord, et surtout parce que la grande plaine de Saint-Denis, qu’elle traversait, devint un immense champ-de-mars, s’étendant d’Au-