CHAPITRE iv
On ne conteste plus guère aujourd’hui les avantages que présente l’adoption d’une voie plus étroite que la voie normale (1 m 44 à 1 m 45 entre les bords intérieurs des rails) pour rétablissement des lignes à faible trafic, qui forment la majorité des lignes restant à construire, tant en France qu’à l’étranger, et l’on sait maintenant d’une manière certaine que la réduction de la largeur de la voie peut conduire à des économies assez importantes pour rendre possible la construction d’une ligne qui, établie à voie normale, serait ruineuse pour l’entreprise qui s’en chargerait.
Dans notre Traité des Chemins de fer[1] nous avons résumé, de la manière suivante, la dépense moyenne d’établissement d’une ligne à voie normale (et à voie unique) destinée à devenir un trafic modéré, compris entre 8000 et 15000 fr. par kilomètre.
- ↑ Paris, 1891, tome ii, page 321.