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Page:Georges Damian Une sacree noce 1927.djvu/21

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iv

Le tour au Bois



Cependant, il était cinq heures après-midi. On ne pouvait pas songer danser ainsi jusqu’à l’heure probable et tardive du dîner. Tout le monde était en nage, et les jambes, agitées par le redoutable charleston, allaient bientôt refuser tout service. Que faire maintenant ? Les amoureux eussent bien gardé la chambre jusqu’à la nuit, mais la correction et les bienséances s’en fussent mal trouvées. On se réunit en concile pour délibérer à ce propos. C’est alors que la jeune Trucubine, Agéloa, soumit aux délibérants, cette proposition nouvelle :

— Si on allait au Bois ?

Lerousti, tout gaillard, répéta avec un air galant :

— Mais oui, si on faisait un peu son persil au Bois.

La jeune Finboudin approuva audacieusement :

— Moi, j’en suis, pour la balade au Bois.

— Et moi, donc, redit l’amoureuse Cunéphine, qui avait les yeux cernés jusqu’aux clavicules.

Quant à Pilocarpitte, elle hurla, sur l’air de la Madelon :

— Moi, j’en veux, du Bois de Boulogne…