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Page:Georges Damian Une sacree noce 1927.djvu/34

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Il fallut boire de l’Aramon Napoléon III stravelhio, pour dissiper l’émotion répandue par cette belle chanson, et Lerousti se leva pour y aller de son air favori.

Voyez ce beau fessier-là,
C’est celui d’A
C’est celui d’A…
Voyez ce beau fessier-là,
C’est celui d’Adada.

Puis ce fut le tour de la belle Finboudin-Çanepête. Elle perdit toute vergogne pour lancer :

Mon p’tit cœur a la peau lisse
Et une raie au mitan
Dans le centre est un calice
Pour fair’ l’amoureux content…

Ce fut magnifique. Lerondufess, ayant oublié la perte de son mouchoir, voulut embrasser la chanteuse, à qui succéda le potard heureux et onguenté :

Il chanta :

Ma maisonnette
A la forme d’un tuyau
Et la sonnette
Manque de corde à boyau.

Un poème si délicat transporta tous les assistants et lorsque vint la douce Pilocarpitte, on applaudissait encore.