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Page:Georges Damian Une sacree noce 1927.djvu/50

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Josépha, par les hanches, posa un baiser au hasard sur la chair étalée, et quand il voulut parler, il constata avoir perdu le sens de la parole. Une autre volonté que celle de l’orateur le tenait tout entier.

Il abandonna enfin sa femme qui disparut en riant dans les draps. Il revit, ensuite, la jolie face narquoise qui l’appelait. Alors, quittant ses vêtements avec fureur, il les lança au hasard dans la pièce.

Le veston chût à terre. Le gilet fit voler des monnaies qui roulèrent à terre, le pantalon, à la volée, coiffa un guéridon, mais il fallut aussi enlever le reste qui est plus minutieux. Quel supplice |

Enfin, libéré de ses vêtures, il s’élança lui aussi au lit. Lorsque le corps de Josépha fut contre le sien, il crut que le sang lui sortait par les yeux et les narines, tant l’apoplexie l’envahit. Il n’y avait plus qu’un moyen de vaincre l’éclatement dont il se crut menacé : il le prit.

C’est-à-dire qu’il prit Josépha.

FIN

1927. — Imprimerie de Fontenay-aux-Roses. — 37.550.