— C’est sérieux. On me déclare donc la guerre ? Gare à vous ! lui dit-il.
— Vous ferez ce que vous voudrez ! répondit Blandine, désormais aussi calme et rassurée que Kehlmark. Nous nous attendons à tout de votre part !
— Nous ! On s’est donc remis avec le… bougre. Soyons poli ! Pas dégoûtée la petite ! Nous allons le partager avec son… gamin. Pour être poli, toujours ! Ménage à trois ! Tous mes compliments !…
Ces insinuations ne lui arrachèrent même pas un tressaillement. Elle se borna à le considérer d’un air de mépris.
Cette impassibilité mit le comble à la stupéfaction du groom.
La coquine lui échappait. N’aurait-il plus aucun pouvoir sur elle ? Pour s’en assurer :
— Il ne s’agit pas de tout cela, reprit-il. Assez plaisanté ! Tu as souscrit un pacte avec moi. On me chasse ; tu me suivras. !
— Jamais !
— Comment dis-tu cela ? Tu es à moi… As-tu raconté à ton piteux seigneur que tu t’es poussé du plaisir avec moi ? Ou bien veux-tu que je l’en informe ?