Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/166

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Guérissac (2), à gauche devant le piano.

L’attrait de la Parisienne sur toutes ces provinciales.

La Môme[1], dos au public, avec des tortillements et sautillements de croupe, minaudant au milieu de ces dames qui forment éventail autour d’elle et allant successivement de l’une à l’autre.

Oh ! vraiment, madame, me refuser, oh ! c’est mal ! Et vous, madame ? Quoi, pas même une coupe de champagne ? On n’a pas idée, vraiment ! Vous me contristez ! vrai, vous me contristez !… Et vous, chère baronne, serez-vous aussi impitoyable ? Une petite coupe de champagne ?

La Baronne.

Une larme !

La Môme.

Une larme, à la bonne heure ! (Au maître d’hôtel à la façon des garçons de café.) Une coupe de champagne ! une !

Le Général, qui observe la scène depuis un instant.

Le fait est qu’elle a un je ne sais quoi, ma nièce ! un chien !…

  1. La Môme, au centre du groupe, devant le buffet. Autour d’elle, un peu au-dessus, mesdames Hautignol (1), Ponant (2), Virette (3) ; Claux (4), tout près du buffet. La baronne est à l’extrémité droite du buffet, de l’autre côté duquel est Émile et un valet servant des rafraichissements. Clémentine est un peu à l’écart, entre mesdames Hautignol et Ponant. Petypon est entre la bergère où est assise la duchesse et le buffet. On le sent sur le qui-vive.