Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/167

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Clémentine, descendant (4), au général (3).

Vous ne désirez pas vous rafraîchir, mon oncle ?

Le Général, l’embrassant.

Merci, mon enfant ! va ! va !

Clémentine.

Oui, mon oncle !

Elle remonte.
Le Général, aux officiers.

Ah ! je voudrais bien que celle-ci ressemblât un peu à mon autre nièce !

Chamerot, tandis que mesdames Hautignol et Ponant, qui se sont détachées du groupe, viennent en causant s’asseoir sur les chaises qui sont devant le piano.

Mais, pourquoi ? Elle est charmante ainsi.

Guérissac.

Charmante !

Le Général (3).

Ben oui ! ben oui ! elle est gentille, c’t'entendu ! mais c’t une oie.

Chamerot.

Oh ! mon général !

Il gagne l’extrême gauche suivi dans ce mouvement par Guérissac et le général, de façon à ne pas masquer les deux femmes.
Le Général.

Aussi lui ai-je donné un avis : puisqu’elle a la chance d’avoir sa cousine, qu’elle lui demande donc carrément de la dégourdir un peu. Vous voyez d’ici la satisfaction de Corignon en trouvant sa petite provinciale de fiancée entièrement transformée.