Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/172

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Madame Claux.

Comme je suis là, mes toutes chères ! tout en linon rose, figurez-vous !… et ample ! ample !…

Madame Ponant (1).

Non ?

Madame Hautignol (2).

C’est bien ça ! Notre couturière qui nous fait toujours des jupons très collants !

Madame Ponant (1).

En nous disant que c’est ce qu’on porte à Paris !

Madame Claux (3).

Celui-là on peut en prendre un bout de chaque main et tendre les deux bras, il en flottera encore !… et alors des volants en dessus ! des volants en dessous !… un fouillis de dentelles !… c’est d’un chic !

Les trois femmes.

Non ?

Madame Hautignol, avec une curiosité gourmande.

Oh ! comment avez-vous fait pour savoir ?

Madame Claux, sur un ton mystérieux.

Ah ! voilà !… J’ai été diplomate !

Madame Ponant.

Oh ! je suis sûre que ça doit être d’un ingénieux !

Madame Claux, prenant simultanément madame Hautignol et madame Virette par l’avant-bras et les faisant descendre jusqu’à l’avant-scène. Sur un ton entouré de mystère.

À un moment où il n’y avait personne autour