Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/177

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Madame Claux, qui regarde madame Vidauban remonter — Brusquement, aux trois femmes, en descendant avec elles à l’avant-scène.

Vous savez, la Vidauban ! elle meurt d’envie de connaître madame Petypon : mais, au fond, elle doit crever de dépit !…

Les trois femmes[1], pendant qu’au buffet le général fait les présentations.

Pourquoi ?

Madame Claux.

Tiens, vous êtes bonne !… Elle, qui faisait autorité ici pour la mode et le ton, la voilà supplantée par une plus Parisienne qu’elle !

Révérences exagérées avec saut de croupe de la Môme. Salutations immédiatement imitées et rendues par madame Vidauban.
Madame Hautignol.

Oh ! bien, c’est pain bénit, ma chère ! Elle nous la faisait aussi trop à la Parisienne, avec ses « Ah ! ma chère, à Paris, nous ne faisons plus que ça… » et « À Paris, ma chère, voici ce que nous portons !… »

Même jeu de la part de la Môme et de madame Vidauban.
Madame Ponant.

Tout ça parce qu’elle est née à Versailles !… et

  1. Devant le buffet, premier plan, la Môme, au-dessus le général, au-dessus Petypon face à la Môme, à gauche madame Vidauban, au-dessus Vidauban.