Aller au contenu

Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/178

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

qu’elle va tous les ans passer huit jours dans la capitale !

Les trois femmes.

Ça, c’est vrai !

Madame Hautignol, indiquant de la tête le jeu des deux femmes qui se trémoussent à qui mieux mieux.

Non, mais regardez-la ! se tortille-t-elle !

Madame Vidauban, à la Môme, avec des minauderies et des sauts de croupe.

Mais non, du tout ! je dis ce que je pense, je dis ce que je pense !

La Môme, même jeu que Madame Vidauban.

Oh ! madame, vraiment, c’est moi, au contraire !… Euh !… (Non suspensif et bien bête.) croyez que ! (Salut.) Croyez que !

Salut.
Petypon, avec les mêmes sauts de croupe que les deux femmes.

C’est vraiment trop d’honneur que vous faites à ma femme !

La Môme.

Oh ! voui ! Oh ! voui !

Elle descend, accompagnée de madame Vidauban, et va s’asseoir fauteuil extrême droite, occupé précédemment par la duchesse.
Madame Vidauban, qui s’assied face à elle, tandis que Petypon s’assied sur la chaise au-dessus d’elle et que Vidauban s’assied sur la chaise qu’il est allé chercher près du buffet pour la placer entre Petypon et la Môme.

Comment, trop d’honneur ! Si vous saviez quelle